OUVRAGE A5 BOIS DU FOUR
Ligne Maginot
Villers-la-Montagne
Secteur fortifié de la Crusnes
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11 novembre... un peu d'histoire
A5 Bois du Four Ligne Maginot
Publié par Fabien-Hubert Leclercq dans Mémoire · 11 Novembre 2022
De la capitale aux frontières de l’Empire, de 1914 à 1918, tous les hommes dans la force de l’âge ont été mobilisés dans un conflit si meurtrier qu’il garde encore aujourd’hui le nom de « Grande Guerre ». Cette guerre fut totale : plus de 70 pays ont participé à la guerre et 70 millions de soldats ont été mobilisés, dont 10 millions sont morts.
Depuis un siècle, la France souhaite perpétuer la mémoire de ce conflit et rend hommage, chaque 11 novembre, à ses soldats morts pour la France. Si la date du 11 novembre est aujourd’hui devenue un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).
En effet, après des années de guerre, le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, Georges Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation. Pourtant, ce « jour de bonheur » ne peut faire oublier aux anciens combattants, revenus à la vie civile, l’expérience tragique de la Première Guerre mondiale et le message dont il est porteur. Il importe en effet que le courage et les sacrifices des soldats durant ces quatre années de guerre restent dans chaque mémoire. Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.
L'idée d'honorer un soldat inconnu est lancée le 20 novembre 1916, au moment de la bataille de Verdun. Le 8 novembre 1920, une loi est votée pour qu'un hommage soit rendu aux restes d'un soldat non identifié « mort au champ d'honneur ». C’est le point de départ d’une célébration de la figure du Soldat inconnu qui sera rendue chaque année, le 11 novembre, à l’échelle nationale.
C’est ensuite la loi du 28 février 2012 qui fait de cette journée nationale une journée d'hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux opérations extérieures d'être intégrées à la mémoire collective.
Le village de Villers-la-Montagne ne sera pas épargné par les combats féroces de l'armée allemande qui multpliera les bombombardements et occupera les rues et maisons. De cette boucherie que fût 14-18, la France construira la ligne Maginot toujours pas crainte de son voisin germanique. Tout sera fait sur cette ligne pour protéger le soldat français des armes de guerres atroces utilisées sur les champs de bataille à Verdun et des conditions immondes des tranchées. Le village de Villers-la-Montagne est un témoin de ces deux guerres dont notre fort A5 Bois du Four de la ligne Maginot. Vous pouvez retrouver des anciennes photos de la période de la grand guerre au village sur notre site internet en cliquant-ici.
Ci-dessous la maison actuelle du Bailliage ancienne école et mairie occupée par les troupes allemandes.



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