L'histoire du village de Villers-la-Montagne
Son nom entre dans l'histoire dès 926, quand le comte Giselbert de la maison d'Ardenne-Luxembourg, abbé laïc de Saint-Maximin de Trèves, souscrit une donation "in Villare", entre autres lieux, de son vassal Bernacre.
En 1096, en corrélation avec la fondation du prieuré de Mont-Saint-Martin, le comte de Moha-Dabo-Longwy, époux d'Ermesinde de Luxembourg, dote l'abbaye Saint-Vanne de Verdun du patronage et d'une partie des revenus de l'église de Villers-la-Montagne.
Passé sous souveraineté du comte, puis duc de Bar, Villers-la-Montagne s'intègre dès lors dans la prévôté de Longwy et en suit la destinée jusqu'en 1718, où le duc de Lorraine-et-Bar Léopold, dépouillé de Longwy et de sa périphérie par Louis XV, érige Villers-la-Montagne en chef-lieu d'un bailliage régentant près de 60 localités.
En 1096, en corrélation avec la fondation du prieuré de Mont-Saint-Martin, le comte de Moha-Dabo-Longwy, époux d'Ermesinde de Luxembourg, dote l'abbaye Saint-Vanne de Verdun du patronage et d'une partie des revenus de l'église de Villers-la-Montagne.
Passé sous souveraineté du comte, puis duc de Bar, Villers-la-Montagne s'intègre dès lors dans la prévôté de Longwy et en suit la destinée jusqu'en 1718, où le duc de Lorraine-et-Bar Léopold, dépouillé de Longwy et de sa périphérie par Louis XV, érige Villers-la-Montagne en chef-lieu d'un bailliage régentant près de 60 localités.
Du point de vue religieux, le bourg, avec son église Saint-Sylvestre et, jusqu'en 1688, son annexe paroissiale de Haucourt, relève du décanat d'Arlon, en archidiaconé trévirois de Longuyon. L'abbé de Saint-Vanne nomme à la cure. On note toutefois que, à partir de 1295, l'abbaye de Châtillon y avait quelques biens, celle de Villers-Bettnach quelques autres, et qu'en 1570, un tiers des dîmes se partageait entre le bailli de Saint-Mihiel et des membres des familles de Tiercelet, Gondreville, Failly, des Armoises et Mussey.
Chef-lieu de canton en 1790, Villers-la-Montagne s'insère dans celui de Longwy en 1802 pour entrer dans celui de Villerupt en 1973.
Comptant déjà 700 habitants en 1634, le bourg atteindra 1225 en 1866, décroîtra jusqu'à 809 en 1921, pour en réatteindre 1273 en 1982, 1323 en 1999 et 1464 au dernier recensement de janvier 2012.
Chef-lieu de canton en 1790, Villers-la-Montagne s'insère dans celui de Longwy en 1802 pour entrer dans celui de Villerupt en 1973.
Comptant déjà 700 habitants en 1634, le bourg atteindra 1225 en 1866, décroîtra jusqu'à 809 en 1921, pour en réatteindre 1273 en 1982, 1323 en 1999 et 1464 au dernier recensement de janvier 2012.
Ses armoiries
Les armes de Villers-la-Montagne sont "d'azur à deux barbeaux adossés d'or accostés de deux croix de Lorraine de même, et accompagnées de deux croix recroisetées d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe"
Ce qui indique que Villers appartient à la fois au duché de Bar et à la Lorraine.
Ce qui indique que Villers appartient à la fois au duché de Bar et à la Lorraine.
Son étymologie
Le nom de Villers-la-Montagne est dérivé de : Villa, Villare en 926, Wilère en 962, Willare en 1096, Wibre en 1235, Villarium en 1236, Villiers en 1571, Villare ad Montem et Ville-la-Montagne au XVIIIème siècle.
Le bourg doit son nom probablement à sa situation dominante : le plateau s'offrant sous l'aspect de hauteur continue. C'est la montagne, le mont, le Matois, le pays où l'on ne peut arriver qu'en montant.
Il est intéressant de voir que sur le Pays-Haut, et aux marges territoriales, il existe plusieurs autres sites qui portent l'adjonction de "Montagne" : Montois-La-Montagne, Villers-La-Montagne, Fresnois-La-Montagne et Titelberg.