Le village de nos jours
Plusieurs fois pillé et incendié, pratiquement totalement détruit dans les années 1633 à 1635, il ne restait plus alors qu’une trentaine d’habitants, le village de Villers-la-Montagne se reconstruisit petit à petit, fin XVIIème siècle, avec le retour au calme sur le terrain militaire.
Abandonnant l’ancienne implantation, à proximité et à la périphérie de l’église, pour se rapprocher de la route royale Longwy - Metz, il fut reconstruit sur un plan ordonné en deux rues parallèles, les maisons accolées les unes aux autres, s’alignant de chaque côté de la Grande Rue (Rue Émile Curicque) et de la Petite Rue (Rue Gaston Dupuis).
Cet agencement de l’urbanisme répondait au souci de mieux parer à l’éventualité d’une attaque ennemie. En effet, en bloquant les deux accès aux rues, le village devenait, en temps de siège, un espace clos, hermétique et autonome dans son mode de fonctionnement.
Beaucoup de grandes bâtisses anciennes, souvent rénovées, rappellent les différentes corporations d’autrefois, brasseur, cultivateur, cabaretier, charpentier, huissier, notaire, etc. Dans la chronologie urbanistique, la construction la plus ancienne indique le millésime 1717.
Le village moderne s’est considérablement étendu depuis la création de plusieurs lotissements, le Pré Jodin et le Grand Clos en 1977, Nichefontaine en 1995.
Rue Emile Curicque
Rue Gaston Dupuis
Rues Trou jacquemin et Calvaire
Rue de la Brasserie, Route Nationale et Eglise